La photogrammétrie

Méthode de documentation d’un élément archéologique : méthode traditionnelle ou photogrammétrie ?

Animation 3D du chaland réalisée à partir d'un relevé photogrammétrique de la totalité de la surface.

 

Le relevé archéologique par les méthodes traditionnelles que sont le dessin, la photographie, la numérisation des documents, la DAO, permettent d’obtenir des résultats qui peuvent s’avérer plus ou moins exacts du fait de retranscriptions multiples de l’information d’origine. De ce fait il peut y avoir de nombreuses distorsions de parallaxe. Par la méthode de la photogrammétrie, ces distorsions s’effacent.

La photogrammétrie permet de créer un véritable clone numérique de l’objet par l’acquisition d’une multitude de photo. Plus on se rapproche de l’objet, plus il y aura de photos et plus la définition sera fine. Il faut un recouvrement de chacune des photos à 80 % pour obtenir une modélisation correcte. C’est un travail minutieux mais rapide par rapport à un relevé traditionnel, qui permet d’économiser près de la moitié du temps, à condition que l’environnement et le matériel utilisé pour l’acquisition et le traitement soient optimaux et des plus performants.

Shooting emp     En bleu l'emplacement des clichés photographiques

image en relief     Vision en relief à regarder avec des lunettes bicolores (rouge/bleu)

Cette méthode permet, outre d’avoir un clone numérique, la création d’ortho-projections des faces souhaitées afin de dessiner l’objet numériquement mais aussi d’obtenir une impression 3D à l’échelle désirée.

Cb10 texture          Cb10 planche ortho          Impression3d cb10

         Clone numérique 3D                       Génération d'orthophotographie pour le dessin            Impression 3D à l'échelle voulue

 

Résumé de la vidéo

Après avoir remonté l’élément en entier, par la méthode traditionnelle, un film plastique transparent est posé par-dessus, maintenu tendu par des punaises. Ensuite le travail consiste à dessiner par transparence toutes les données archéologiques visibles suivant un code de couleurs. Après ce travail, deux séquences photographiques sont effectuées. La première s’orientant sur une prise de photographies de détail, la seconde séquence est un shooting photographique de l’élément pour créer son modèle en 3D, appelée photogrammétrie.